La petite Shôko avait l'air ravi de l'accompagner ! On aurait dit un enfant et son père. Eizen c'était toujours demandé ce que sa vie aurait été avec une femme à ses cotés. Avoir des enfants et vivre comme tout les autres... Non... c'était une vie bien trop ennuyeuse pour lui. Le général préférait de loin son cadre de vie actuel. Un simple sourire avait permit de répondre à Shôko. L'homme entra à son tour pour s'asseoir en face d'elle

" Oh ce n'est rien. Il n'y avait personne pour m'accompagner aujourd'hui. "

En disant cela, Eizen alluma une cigarette pour la porter à sa bouche. Il appuya sur un petit bouton près de la portière pour faire apparaître un cendrier au milieu du siège.Après avoir pris une bouffé d'air, il laissa apparaître un petit sourire au coin. La voiture était parti. Direction le centre de la ville pour aller déguster un bon plat. Il se demandait comment se passait la mission de Wave et Yuno. Ils prenaient leurs temps... Mais cela ne pouvait être que bon signe, surtout s'ils croisaient des Eoliens.

" Alors ma petite Shoko, quel âge as tu ? "

En même temps il sorti son téléphone de sa poche pour tapoter dessus, sans doute écrivait-il un message ou lisait-il ses mails ?

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Dix neuf ans... un bel âge. Même s'il lui en aurait donné plutôt seize. Eizen fumait tranquillement même lorsqu'elle lui demanda son âge en l'appelant monsieur. Elle était devenu bien familière tout à coup ! Il ne se rappelait pas lui avoir demandé de faire comme chez elle... Il était tout de même le général des armées. Mais bon... on pouvait l'excuser vu son jeune âge et son manque d'expérience. C'était sans doute la première fois qu'elle était avec un haut gradé.

" Ne t'en fais pas. Moi j'ai 29 ans. "

Où allaient-ils mangé ? Eh bien comme d'habitude ! Le chauffeur savait exactement ou se diriger sans même qu'il n'ai donné d'instruction.

" Nous allons au Crystal Royale. "

C'était un grand restaurant, réputé pour servir les meilleurs plats ! Les chefs étaient d’excellent professionnel et il aimait aller la bas. Bien sur, seul les personnes les plus riches pouvaient se permettre d'y aller. Eizen était un grand habitué.

" Parle moi un peu de toi Shôko. Quel place as-tu dans l'armée ? Quel sont tes principales motivations ? As-tu de la famille ? "

Eizen aimait savoir avec qui il parlait et puis, cela l'occupait avant d'arriver. Ils n'étaient pas si loin que ça du restaurant mais au moins il aurait une petite idée sur la façon dont fonctionner Shôko. Avoir un pion en réserve pouvait être une bonne solution de secours, encore fallait-il qu'elle lui plaise ! (Son comportement je précise).

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La demoiselle avait été sincère sur sa personnalité. Et Eizen pouvait en déduire qu'elle était encore une enfant. Elle venait de sortir de l'école militaire et manquait cruellement d'expérience. Elle n'avait sans doute jamais connu autant de désespoir que lui. Il était vrai que son petit minois pouvait en tromper plus d'un ! Mais... était-elle réellement capable de tuer de sang froid ? Il en doutait fortement... Ces motivations étaient... utopique. Le général avait bien compris la comparaison. Et il était bien content que cela se passe ainsi. Cette guerre était une aubaine pour eux... Et il avait un sacré avantage. Le virus ! L'homme la fixa intensément avec un visage étonnamment froid.

" Cette guerre est une chance pour nous... Nous allons pouvoir exterminer ces insectes. Cette planète sera la nôtres. Nous devons la leur prendre. Tel est l'objectif de notre nation. "

Ses paroles était franche et directe. Il ne perdait jamais cet objectif de vu. S'ils ne faisaient aucun effort pour s'imposer, les Zogiliens risquaient d'être repoussé et pire d'être éliminer. Eizen ne les aimait pas... enfin... il aimait surtout jouer avec le feu et faire la guerre. C'était devenu un loisir et une bonne façon de passer le temps.

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Elle était bien trop rêveuse et naïve de croire qu'Eizen était un bon samaritain. Tout ce qu'il voulait, c'était de voir le sang versé des deux cotés. Bien sur, s'il en avait l'occasion, il se prêterait au jeu en allant directement au front. Mais le moment pour lui de s'y rendre n'était pas encore arrivé. Le grand général adressa un large sourire en voyant Shôko baisser la tête. Le choc devait être dur à encaisser pour elle, cependant, elle devait savoir que tout n'était pas rose et que toute vie n'était qu'une vaste plaisanterie ! Car oui, le monde ne tournait pas comme on le souhaitait. Tous les hommes étaient égoïstes. Fumant tranquillement sa cigarette il fini par la terminer et par l'écraser dans le cendrier. Il plaça alors une main sous le visage de la jeune fille avec un petit sourire.

" Ne t'en fais pas. Ce conflit cessera bientôt. Nous avons ce qu'il faut pour les écraser. "

Il savait de quoi il parlait. En plus de leur nouvelle arme dans l'espace, il allait bientôt disposé d'une force de frappe bien supérieur à celle de leurs ennemis. La voiture avait ralenti avant de s'arrêter devant le grand restaurant de luxe qui faisait également hôtel. Les plus grandes célébrités et les personnes les plus influentes venaient déjeuner et diner ici. Lorsqu'elle fut immobilisé, Eizen observa la jeune fille avant d'entendre la porte s'ouvrir. Le chauffeur venait de les inviter à sortir. Le général fut le premier à se lever et à sortir. Il faisait beau, un ciel ouvert et bleu.

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Toujours accompagné de se sourire machiavélique. Eizen entra avec Shoko dans l'immense bâtiment. Il n'y avait pas beaucoup de monde et pourtant ce n'est pas la place qui manquait ! Comme peu de gens était capable de s'offrir le luxe de venir ici, les salles pouvaient parfois être vide. Ce n'était pas le cas aujourd’hui, car il y avait tout de même quelques personnalités bien connu. Un des serveurs les invita à les suivre. Ils arrivèrent donc à leur table, elle était assez grande pour eu deux mais le général s’essaya auprès de la jeune fille afin de pouvoir communiquer sans élever la voix. Les cartes fuirent distribué et Eizen c'était mis à l'explorer du regard. Caché derrière la grande carte, Shoko attira la curiosité du général.

" Ne regarde pas les prix, c'est l'armée qui nous offrent gentiment ce repas. "

Effectivement, même Eizen n'allait pas payer, il allait mettre sur le compte de l'armée. Après tout, il en était à sa tête ! Kyoko gérait tout ce qui était budget et grâce à ça il avait les moyens de se payer tout ce qu'il souhaitait. Le général avait choisi ses plats. Une viande de renommé avec quelques légumes et une salade. Il déposa ensuite la carte et la donna au serveur près de lui après avoir passé commande. Ici, il avait chacun un serveur pour soit et près de Shoko se tenait un homme bien habillé qui n'attendait plus sa commande pour aller chercher les repas.

" Tu as l'air stressé. Détend toi, tu ne risque rien. "

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