L'une de ces civilisations se nommait l'O.Z. (pour Organisation Zogillienne). Elle vivait en paix dans un coin tranquille de ce vaste Univers, sur la planète Zogillia, et ne manquait de rien. Mais un jour une mauvaise nouvelle la frappa. Un immense astéroïde se dirigeait droit vers elle, il heurterait leur planète dans quelques mois. Ne trouvant aucun moyen de le repousser ou de le dévier de sa trajectoire le peuple de Zogillia dut se rendre à l'évidence, il devait quitter cette planète en urgence.

Un grand nombre d'entre eux embarquèrent sur une colonie spatiale géante dans le but de quitter cette planète condamnée. Mais ils firent l'erreur de penser que cela serait facile et embarquèrent en trop grand nombre. Rapidement ils se rendirent comptent qu'ils dépensaient plus de ressources qu'ils pouvaient en créer et qu'ils tomberaient bientôt à court de carburant, d'eau et de nourriture.


Deux possibilités s'offraient à eux : éliminer une partie de leur peuple déjà réduit, ou miser sur la chance et trouver rapidement un endroit où se ravitailler. Les politiciens décidèrent de demander l'avis du peuple et la seconde possibilité l'emporta.

La famine faisait rage, la colonie d'O.Z. commençait à souffrir de nombreux dysfonctionnement quand une planète apparut sur leurs écrans. Ni une ni deux, ils foncèrent vers cette planète qui serait leur salut. Les Zogiliens découvrirent qu'elle était déjà habitée par un peuple humain : les Éoles.


Cette planète vivait en paix sous un seul et même drapeau : celui du Royaume d'Éolia. Un peuple sans histoire galactique vénérant le Vent. Il possédait bien une petite armée pour gérer les problèmes internes et les malfrats mais rien qui paraisse créé pour mener des offensives majeures contre un véritable adversaire.

Les Zogillien tentèrent de se mettre en orbite autour de la planète pour stabiliser les systèmes et entrer en communication avec Éolia mais l'état de leur colonie les rattrapa. Brutalement l'un des réacteurs lâcha, les empêchant de se stabiliser, et ils furent attirés par la gravité! Ce fut la grande panique, une terrible catastrophe. Pour éviter que le réacteur n'explose et détruise la colonie au passage ils le détachèrent en urgence et s’efforcèrent de limiter les dégâts de la chute.

Les réacteurs restants furent suffisants pour permettre aux Zogiliens de se poser sur les terres d'Éolia, mais ils détruisirent plusieurs villes au passage avant d’amerrir, déclenchant la colère de ce peuple inconnu. Pire encore, le réacteur qu'ils avaient détaché pour se sauver avait atterri sur un secteur très habité et avait explosé, faisant un très grand nombre de victimes.

Les Éoles prirent cela comme une agression et réagirent au quart de tour. En moins de vingt-quatre heure la colonie d'O.Z. fut entourée par leur armée et tout ceux qui tenteraient de passer serait abattus. Le climat était tendu mais les deux peuples tentèrent de communiquer.


Mais alors que leur dirigeant respectif, le roi d'Éolia et le président de Zogilia, commençaient à discuter une épidémie virale débuta sur la planète. Partant du point de chute de la colonie elle commença par toucher les soldats Éoles maintenant le périmètre avant de se propager de plus en plus loin.

C'en fut trop pour le roi. O.Z. débarquait, écrasait plusieurs de leurs villes, s'appropriait leurs ressources et une partie de leur territoire, et en plus se permettait d'attaquer les siens avec un virus mortel? C'en était trop, les négociations cessèrent et la guerre débuta.

Prises de court par le virus, les forces Éoles ne purent pas lancer un assaut majeur tout de suite, ce qui permit à O.Z. de s'installer en urgence et de déployer ses forces. Rapidement O.Z. se créa son propre territoire et le conflit commença à s'éterniser.

Ni le peuple d'Éolia, peu armé à l'origine, ni le peuple de Zogilia, en faible nombre, ne sut prendre l'avantage. Quatre ans plus tard, la guerre en est toujours au même point et parfois, le virus refait surface, réalimentant la rage des uns et forçant les autres à se battre pour survivre.


C'est ainsi que cette histoire commence...